L’objectif de la Région est d’assurer, qu’à la fin du mandat, toute commune des Pays de la Loire soit desservie par une offre de transport en commun, qu’il s’agisse d’une ligne régulière, d’un transport à la demande ou autre.
Une couverture maximale du territoire sera ainsi assurée permettant de relier chaque commune à son pôle territorial et/ou à une ligne structurante du réseau de transport régional. Depuis le 1er janvier 2002, l’organisation des transports ferroviaires et autocars d’intérêt régional relève de la compétence des conseils régionaux. L’année 2017 sera marquée par deux faits majeurs, qui vont permettre à la Région des pays de la Loire de faire évoluer et progresser la mobilité sur le territoire.
En effet, l’évolution de l’offre ferroviaire régionale et de la couverture territoriale assurée par l’ensemble des services de transport relevant de la Région s’inscrit dans la mise en oeuvre des deux grands chantiers à venir que sont :
- La mise en place en juillet 2017 du cadencement généralisé de l’ensemble des lignes du réseau ferroviaire ligérien,
- La prise de compétence par la Région des réseaux de transport départementaux des lignes interurbaines régulières et des services scolaires.
Le cadencement du réseau vise à simplifier et à rendre plus lisible l’offre de transport en favorisant pour chaque «famille» de trains (intervilles, périurbain, omnibus, …) les mêmes itinéraires, les mêmes politiques d’arrêt et les mêmes temps de parcours dans les deux sens de circulation. Les trains circulent à intervalles réguliers et les horaires sont définis et coordonnés pour tout le réseau.
Le cadencement sur le réseau ferroviaire entrera en vigueur en juillet 2017, avec la mise en service commercial de la ligne à grande vitesse Bretagne – Pays de la Loire, qui participe à la modification des horaires des TGV, concomitante à celle de la Virgule de Sablé-sur-Sarthe.
Par ailleurs, la Loi NOTRe prévoit le transfert en 2017 des services des lignes routières régulières, des services scolaires et de transport à la demande organisés par les Départements aux Régions.
Les enjeux seront majeurs pour la Région : ce seront ainsi, par exemple, 6.000 points d’arrêt supplémentaires qui viendront s’ajouter aux 273 du réseau actuel.
Nous voulons profiter de ce transfert de compétences pour travailler à la construction d’une offre renforcée et cohérente en jouant au maximum sur «l’effet réseau».
L’objectif est de mettre en oeuvre :
- des lignes autocars structurantes, permettant de relier les territoires en périphérie vers les pôles territoriaux, en rabattement le cas échéant sur le réseau ferroviaire régional ;
- des lignes autocars plus «locales» permettant d’assurer un maillage fin du territoire, qui seront le cas échéant en rabattement vers une ligne structurante (routière ou ferroviaire) du réseau régional.
En effet, parfois, les lignes régulières ne peuvent s’opérer au regard des coûts par passager qu’elles induisent. Les systèmes opérés à la demande, sur réservation, permettent de ne déclencher un transport que si un besoin a été exprimé, évitant ainsi de financer des circulations régulières non utilisées.
Des lignes de TAD existent déjà. Elles s’appellent par exemple Lila à la demande, Petit Pégase ou encore Tisséa et s’inscrivent comme une offre complémentaire aux lignes régulières des réseaux départementaux. Les systèmes sont aujourd’hui organisés de manière différente selon les départements et couvrent tout ou partie des territoires ; dans certains cas, leur organisation et leur financement sont partagés avec des structures intercommunales. La Région cherchera à développer et harmoniser les dispositifs de TAD.
Enfin, l’une des réponses à la mobilité peut passer par les modes de transport innovants, pour lesquels la Région souhaite mener des expérimentations, en accompagnement des acteurs locaux le cas échéant (mise en place de navettes électriques, développement de stations GNV ou bio-GNV, bornes de recharge,…).